• AGROECOLOGIE

    AGROECOLOGIE – Définition retenue par ASD-B

    « L’agroécologie résulte de la fusion de deux disciplines scientifiques, l’agronomie et l’écologie.

    En tant que science, l’agroécologie est l’application de la science écologique à l’étude, à la conception et à la gestion d’agroécosystèmes durables.

    En tant qu’ensemble de pratiques agricoles, l’agroécologie recherche des moyens d’améliorer les systèmes agricoles en imitant les processus naturels, créant ainsi des interactions et synergies biologiques bénéfiques entre les composantes de l’agroécosystème.

    Elle permet d’obtenir les conditions les plus favorables pour la croissance des végétaux, notamment en gérant la matière organique et en augmentant l’activité biotique du sol.

    Les principes fondamentaux de l’agroécologie sont notamment les suivants: le recyclage des éléments nutritifs et de l’énergie sur place plutôt que l’introduction d’intrants extérieurs; l’intégration des cultures et du bétail; la diversification des espèces et des ressources génétiques des agroécosystèmes dans l’espace et le temps »

    Cette définition est issue du Rapport du Rapporteur spécial sur le droit à l’alimentation d’Olivier de Schutter (chapitre III « Contribution de l’agroécologie à la mise en œuvre du droit à l’alimentation »).

    _T&H Champ en cerclePhoto Terre & Humanisme

    PREMIERES ACTIONS D’ASD SUR L’AGROECOLOGIE

    Promouvoir l’agroécologie et développer des projets :

    • Développement de partenariats locaux : avec AIDMR et AVAPAS, voir notre rubrique « Nos partenaires »,
    • Un premier financement de 20 000 € obtenu pour promouvoir l’agroécologie dans la ferme pédagogique de l’AIDMR : voir rubrique « Nos projets »,
    • Un projet est en cours de déploiement et d’écriture « L’agroécologie au service de l’éducation » dans la région du Sahel : voir sous-projet 2 dans la rubrique « Nos projets »

    Nos actions sont menées avec le soutien de l’association française Terre & Humanisme, qui est également partenaire d’AIDMR et AVAPAS depuis plusieurs années.

    EXEMPLE DE PROJETS AGROECOLOGIQUES SUR LEQUEL ASB-B TRAVAILLE : CULTURES EN DEMI-LUNES

    Une vidéo montrant les bienfaits de l’agriculture en demi-lunes :

     

      DEMI-LUNE : L’ESPOIR DES PAYSANS POUR UNE VIE MEILLEURE

  • PROJET GLOBAL AU SERVICE DE L’EDUCATION – REGION DU SAHEL

    NOTE EVOLUTIVE   : Projet en développement avec les parties prenantes

    PREAMBULES

    1/ Un projet ouvert, participatif, coopératif…

    Chacun  est invité  à apporter sa contribution à son montage –  enrichissement du contenu, communication, promotion… – pour le faire émerger, en respectant l’autonomie, la responsabilité, la dignité et la liberté des individus et communautés visés par le projet.

    UN PROJET REALISE ENSEMBLE

    SAMSUNG CAMERA PICTURESJanvier 2016 : une séance d’animation pour des aménagements de jardins scolaires dans des écoles

    2/ Facilitation / Médiation du projet

    Le projet global est conçu avec un esprit de facilitation/médiation, et de responsabilité sociétale et environnementale, permettant aux parties prenantes de réfléchir ensemble :

    • pourquoi « viser un enseignement primaire universel avec une égalité fille/garçon ?»
    • comment procéder pour y arriver en prenant en considération les valeurs, intérêts et besoins de chacun ?

    Le but est de développer les capacités d’autonomie et de résilience des populations pour être auteurs et acteurs de leur vie avec un regard systémique.

     

    DESCRIPTION DU PROJET AU SAHEL EN COURS

    La Région du Sahel est l’une des 13 régions concernées au Burkina Faso par la politique de décentralisation. Elle est située à l’extrême nord du pays avec une superficie de 36 100 km2 soit 13, 2 % du territoire.

    carte_burkina 2

    Le projet d’ «Appui au Développement Local au Service de l’Education dans la Région du Sahel au Burkina Faso » est planifié comme une phase pilote pour un futur programme de grande envergure dans la province. Le projet est prévu dans la province du SENO en partenariat avec la Direction Provinciale de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation (DPENA) du Séno.

    Carte SénoLa DPENA du Séno, avec pour Chef-lieu Dori, regroupe 9 Circonscriptions d’Education de Base (C.E.B.) réparties dans 6 Communes: Bani 1, Bani 2, Dori 1, Dori 2,  Dori 3, Falagountou, Gorgadji, Seytenga et  Sampelga.

    Le but du projet est de mettre en place des actions pilotes dans 10 écoles sur une période de 5 ans (2020 à 2026). Les écoles visées la première année sont toutes dans la Circonscription d’Education de Base de Dori 3: Djigo à 20 km de Dori, Selbo à 6 km, Djomga à 5 km et Yacouta à 12 km.

    L’évaluation de cette phase pilote permettra de planifier après 2026, une phase 2 avec une expansion au niveau de la circonscription Dori 3 et d’une autre circonscription. Suivant les futurs soutiens financiers, il est envisagé une intervention sur toute la région du Sahel.

    Objectif Global du Projet

    Contribuer à une éducation de base inclusive plus accessible et de meilleure qualité pour les jeunes du Burkina Faso, avec une égalité fille/garçon

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    Photo janvier 2016 : des enfants de l’école de Djibo 

    Objectifs spécifiques

    • Susciter la mobilisation sociale et une plus grande implication des parties prenantes dans le développement de l’éducation de base dans la Région du Sahel.
    • Promouvoir les approches pédagogiques qui améliorent les pratiques des enseignants et les apprentissages des élèves.
    • Améliorer la qualité de l’environnement des apprentissages (santé, hygiène, nutrition, prévention contre le VIH/SIDA et amélioration du cadre de vie en milieu scolaire).
    • Promouvoir à travers les pratiques agroécologiques et appuyer le développement d’Activités Génératrices de revenus (AGR) pour améliorer les revenus des parents, des Associations des Parents des Elèves (APE) et des Mères Educatrices (AME)  pour contribuer à  lever leurs réticences à envoyer les enfants – filles et garçons – à l’école.

    Un projet développé par étapes et démarrant avec deux sous-projets autonomes

    Un avant-projet de 80 pages, avec une vision et une cohérence globales sur les aspects socio-économiques, a été écrit suite à quatre missions exploratoires réalisées en juin et juillet 2014, janvier 2016. et janvier 2017.

    Le projet est prévu d’être mis en place de manière progressive, pour sensibiliser, récolter, confirmer les premiers besoins et attentes des différentes parties prenantes, en commençant avec deux sous-projets autonomes, pérennes et dits nourriciers :

    Sous-projet 1  Formations de formateurs

    • Améliorer les pratiques des enseignants sur des méthodes pédagogiques actives et participatives permettant le développement des enfants sur des principes de relations de confiance, d’estime de soi et des autres
    • Expliquer aux enseignants les enjeux de la réforme curriculaire du système éducatif au Burkina et leur rôle participatif pour contribuer au développement de cette réforme.

    Ce projet a démarré en août 2019. Voir plus d’informations dans la note Sous-projet 1  Formations de formateurs

    Sous-projet 2 sur l’agroécologie

    • Sensibilisation aux pratiques agroécologiques
    • Appui technique sur les pratiques agroécologiques
    • Mise en place de jardins agroécologiques dans les écoles,
    • Réhabilitation ou réalisation de forage d’eau dans les écoles.

    Ils sont dits « nourriciers »

    • Au sens propre du terme, pour nourrir et améliorer les revenus des parents et des mères éducatrices,
    • Au sens figuré, pour améliorer les dialogues inclusifs, renforcer l’autonomie et créer des activités avec des valeurs fortes et endogènes, au niveau individuel et collectif (voir note sur l’éducation et l’empathie).

    EDUCATION ET EMPATHIEProverbe Peulh

    Ces deux premiers sous-projets sont mis en oeuvre avec les partenariats  :

    • Partenaires AIDMR et AVAPAS au Burkina Faso pour le sous-projet 2 sur l’agroécologie au service de l’éducation;
    • ONG de l’Afrique de l’Ouest ASHOKA SAHEL sur les sujets de l’agriculture, l’éducation et l’empathie,
    • Partenaires Français HAMAP Humanitaire et Burkinabè BAOWEND-SOM et des bailleurs français : voir partenaires internationaux

    Plus de précisions sont données sur les deux premiers sous-projets dans la rubrique « Nos projets » du présent site.

    Sous-projet 1  Formations de formateurs

    Sous-projet 2 sur l’agroécologie

     

    Note mise en ligne le 24/12/2014, mise à jour le 13/09/2019

  • SOUS-PROJET 2 : AGROECOLOGIE AU SERVICE DE L’EDUCATION

    Actuellement difficile à mettre en place pour des raisons de sécurité, nous avons décidé d’adapter ce sous-projet dans des écoles à Ouagadougou et réduire à un seul jardin dans une école à Dori. Le principe est ainsi de démarrer avec un projet plus facile à mettre en oeuvre à Ouagadougou et conserver la dynamique souhaitée par les acteurs du Sahel en 2017, en formant un animateur de Dori et en lui donnant les moyens pour créer un jardin pilote.

    Cette adaptation répond aussi aux souhaits d’écoles à Ouagadougou pour développer des jardins (dans des écoles faisant l’objet de formations telles que décrit dans le sous-projet 1 – notamment celle de ZONGO NABITENGA, école innovante sur les sujets de Communication NonViolente).

    LES OBJECTIFS POUR LES 5 ECOLES VISEES SONT LES SUIVANTS :

    • Organiser l’implication et la formation des membres de l’Association des Mères Educatrices, de l’Association des Parents d’Elèves, et du Comité de Gestion des Etablissements scolaires, des enseignants et des élèves eux-mêmes sur la mise en place de jardins scolaires agroécologiques au sein de 5 écoles pilotes (4 à Ouagadougou et 1 à Dori)
    • Créer des jardins agroécologiques au sein des écoles identifiées et les équiper en matériel et intrants nécessaires pour la production de légumes.
    • Sensibiliser et former des animateurs endogènes (ambassadeurs de l’agroécologie) pour assurer le suivi/ accompagnement rapproché des jardins.
    • Susciter et/ou renforcer les cantines scolaires endogènes qui seront améliorées par les légumes provenant des jardins pour en améliorer la qualité nutritionnelle et en assurer la permanence car constituant un facteur de maintien des élèves à l’école.
    • Concilier l’éducation et la production avec le jardin scolaire comme un réel support pédagogique.

     

    PREAMBULE

    D’une durée de 6 ans, le projet global « Région du Sahel – Appui au développement local au service de l’éducation »  commence d’une manière progressive,  avec deux sous projets  sur les thématiques suivantes :

    • SP1 : Sous-projet 1 –  Formations de formateurs sur des pédagogies actives et coopératives.
    • SP2 : Sous-projet 2 –  Agroécologie au service de l’Education.

    Cette structuration phasée procède d’une approche adaptative permettant une segmentation du projet global en sous-ensembles logiques régis par les changements qui interviennent dans l’environnement. Chaque sous-projet est conçu pour être autonome et pérenne dans le temps, il n’en demeure pas moins qu’ils sont congruents pour former des racines au projet global. Non cloisonnés, des itérations se développent entre ces sous-projets.

    Photo Enfants dans école2

    OBJECTIF GLOBAL DU SOUS PROJET 2 – AGROECOLOGIE AU SERVICE DE L’EDUCATION

    « ELABORER PARTICIPATIVEMENT DES JARDINS SCOLAIRES AU SEIN DES ECOLES, EN VUE DE CONTRIBUER A L’AMELIORATION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE DE LEUR CANTINE ENDOGENE, ET ENSEIGNER DES PRATIQUES AGROECOLOGIQUES LIEES A DES PRODUCTIONS MARAICHERES »

    OBJECTIFS SPECIFIQUES

    • Organiser l’implication et la formation des membres de l’Association des Mères Educatrices, de l’Association des Parents d’Elèves, et du Comité de Gestion des Etablissements scolaires, des enseignants et des élèves eux-mêmes sur la mise en place de jardins scolaires agroécologiques au sein de 10 écoles pilotes à DORI.
    • Créer des jardins agroécologiques au sein des écoles identifiées et les équiper en matériel et intrants nécessaires pour la production de légumes.
    • Sensibiliser et former des animateurs endogènes (ambassadeurs de l’agroécologie) pour assurer le suivi/ accompagnement rapproché des jardins.
    • Susciter et/ou renforcer les cantines scolaires endogènes qui seront améliorées par les légumes provenant des jardins pour en améliorer la qualité nutritionnelle et en assurer la permanence car constituant un facteur de maintien des élèves à l’école.
    • Concilier l’éducation et la production avec le jardin scolaire comme un réel support pédagogique.
    PARTENARIATS

    Partenaires locaux

    • AIDMR et AVAPAS (deux associations pionnières de l’agroécologie au Burkina, formées par Pierre Rabhi) et le RBIA (Réseau Burkinabè des Initiatives Agro-écologiques parrainé par ASD-B, regroupant 80 animateurs paysans endogènes) pour la définition participative avec les acteurs locaux du projet, la mise en place des formations et des jardins.
    • Techniciens des Services déconcentrés du Ministère de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire à Dori.

    Partenaires français

    • En cours de désignation : accompagnement au montage du projet et à la collecte des fonds.
    ETUDE DE MILIEU – INTERETS ET ATOUTS POSITIFS DU PROJET

    Une étude de milieu* a eu lieu en janvier 2016 afin de construire ce projet, avec et pour les acteurs des localités visées (Djogo, Yacouta, Djomga et Selbo situées entre 8 et 20 km en périphérie de Dori). Une mission complémentaire de consolidation du projet s’est déroulée en janvier 2017.

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    L’étude de milieu et les consolidations des informations sont essentielles pour ASD-B et ses partenaires AIDMR et AVAPAS, car dans l’éthique de l’agroécologie au sens de Terre & Humanisme, tout projet doit naître des besoins exprimés par les bénéficiaires, avec un esprit de maïeutique socratique, afin d’intégrer les fondements, des racines sur les aspects socio-économiques et culturels, avec des hommes et des femmes, artisan(e)s de leur propre développement.

    Meres_educatrices_et_Parents

    Au niveau humain, l’étude du milieu a mis en évidence des engagements et des fortes potentialités des parents, des enseignants  et des structures associatives (Mères Educatrices, Parents des Elèves, Comités de Gestion des Etablissements Scolaires). Les discussions ont abouti à un consensus commun sur les avantages des jardins scolaires et des formations au triple plan, socio-économique, culturel et pédagogique.

    Il y a eu aussi une adhésion sur le principe de formations de deux ou trois animateurs endogènes, avec la mission à leur tour de démultiplier des formations au niveau des autres sites locaux (principe du donner recevoir rendre).

     

     

     * Cette étude de milieu et la mission de consolidation des informations ont été possibles grâce au financement par des donateurs français suite à un appel à dons. ASD-B remercie ces donateurs permettant d’initier ce projet.

    Note mise en ligne le 03/08/2016 – mise à jour le 25/10/2020