• SOUS-PROJET 1 : FORMATIONS DE FORMATEURS

     PREAMBULE

    D’une durée de 6 ans, le projet global « Région du Sahel – Appui au développement local au service de l’éducation » est prévu de commencer d’une manière progressive, avec deux sous projets.

    Cette note présente le Sous-Projet 1 – Formations de formateurs sur des pédagogies inclusives montées en partenariat avec HAMAP Humanitaire

    Ce sous-projet d’une durée de 3 ans est en cours et a démarré avec des formations réalisées de août 2019 à août 2020 comme présenté dans des vidéos et décrit plus bas dans cette note.

     

    VIDEO DE PRESENTATION DES FORMATIONS  REALISEES DEPUIS AOUT 2019  :

    Lien pour lire la Vidéo ou cliquez sur la photo

    UN ATELIER DE CAPITALISATION DES FORMATIONS DURANT LES 2 PREMIERES ANNEES A EU LIEU EN JUIN 2021

    VIDEO SUR CET ATELIER :

    Lien pour lire la Vidéo ou cliquez sur la photo ci-dessus

     

    OBJECTIF GLOBAL DU SOUS PROJET 1 – FORMATION DE FORMATEURS

    AMELIORATION DE L’EDUCATION AVEC DES FORMATIONS PARTICIPATIVES DE FORMATEURS PERMETTANT DE CONTRIBUER A L’ATTEINTE DE L’OBJECTIF DE LA POLITIQUE NATIONALE DE L’EDUCATION DE BASE DE VISER UN ENSEIGNEMENT PRIMAIRE UNIVERSEL EN 2021 AVEC UNE EGALITE FILLE / GARCON

    OBJECTIFS  SPECIFIQUES DU SOUS PROJET 1 – FORMATIONS DE FORMATEURS

    • Améliorer  la compréhension d’enseignants de Ouagadougou et de Dori sur les enjeux de la réforme curriculaire du système éducatif au Burkina Faso et leur rôle participatif pour contribuer au développement de cette réforme.
    • Améliorer les pratiques des enseignants sur des méthodes pédagogiques actives et participatives permettant le développement des enfants sur des principes de relations de confiance, d’estime de soi et des autres.
    • Favoriser les comportements citoyens des enfants pour améliorer l’apprentissage et la réussite scolaire.

     

    PLUS DE DETAILS

    CONTEXTE
    • Promotion des approches pédagogiques innovantes qui améliorent les pratiques des enseignants et les acquis scolaires des élèves, sur la base de pédagogies actives et collaboratives.
    • Démarche en cohérence avec les orientations stratégiques de la réforme globale en cours du Burkina Faso du système éducatif  entamé depuis 2006. L’Etat Burknabè a en effet  décidé d’envisager une réforme curriculaire du cycle d’éducation de base comprenant le préscolaire, le primaire, le post-primaire et l’éducation non formelle.
    • Processus d’élaboration des nouveaux curricula résultant des conclusions d’un état des lieux des programmes existants d’audit enclenché en 2013 et ayant fait ressortir de faibles rendements liés à un mode plutôt transmissif et laissant peu de place à des apprentissages participatifs, développant confiance et estime de soi et des autres, sur les aspects psychomoteurs et socio-affectifs.
    BENEFICIAIRES
    • Bénéficiaires directs : 24 enseignants du primaire et 6 gestionnaires de l’enseignement (Inspecteurs et Conseillers Pédagogiques Itinérants) de 12 écoles de 3 Circonscriptions de l’Education de Base (CEB) :
      • CEB n°3 de Dori (zone d’intervention du projet global) : 3 écoles des villages de N’Djomga, Selbo et Yacouta
      • CEB n°14 de Ouagadougou : 6 écoles Bissighin A, Bissighin B, Bassinko B, Bassinko Cité, Koumdayonré et Zongo Nabitenga
      • CEB n°01 de Ouagadougou : 3 écoles Goughin Sud A, Goughin Sud B et Goughin Sud C.
    • Bénéficiaires indirects : ensemble des enseignants de ces 12 écoles, représentant environ 5000 élèves.

    Les formations sont organisées à Ouagadougou.

    PROGRAMME DES FORMATIONS REALISEES EN PLUSIEURS SESSIONS

    2019/2020 : FORMATIONS

    Module 1 : La réforme du système éducatif enclenché depuis mars 2013 (1 jour : formation réalisée le 26/08/19)

    • Séquence 1 : les fondements de la réforme curriculaire au Burkina Faso
    • Séquence 2 : Etats des lieux de la mise en œuvre des programmes d’études de l’éducation de base
    • Séquence 3 : le cadre d’orientation du curriculum (le profil du sortant du cycle de l’éducation de base, l’approche pédagogique de la réforme curriculaire, l’organisation pédagogique des contenus des nouveaux curricula, le volume horaire annuel, l’évaluation des apprentissages et la certification des acquis)
    • Séquence 4 : La stratégie globale d’implantation de la réforme (2015-2019)

    Module 2 : Méthodes pédagogiques innovantes (5 jours : formations réalisées du 27/08 au 01/09/19)

    • Séquence 1 : La pédagogie différenciée
    • Séquence 2 : La pédagogie de groupe
    • Séquence 3 : la pratique du tutorat
    • Séquence 4 : La pédagogie de l’erreur
    • Séquence 5 : La pédagogie de la maîtrise

    Pédagogie de groupe 2Organisation de la salle d’une classe pour le travail en groupe

    PLUS DE DETAILS SUR CES PEDAGOGIES INNOVANTES  : CLIQUER ICI

     

    Module 3 : Initiation sur la CNV et la gestion des conflits (5 jours du 19 au 23 décembre 2019)

    • Séquence 1 : L’éducation à l’empathie
    • Séquence 2 : La CNV / concept et démarches.
    • Séquence 3 : La gestion non violente des conflits
    • Séquence 4 : Comment enseigner ou partager les valeurs de la non-violence et la paix en école ?

    Tené dans son école

    PLUS DE DETAILS SUR CES OUTILS DE COMMUNICATION   : CLIQUER ICI

     

    Module 4 : L’éducation aux droits des enfants en milieu scolaire (3 jours – organisés en août 2020 – avec décalage sur le programme à cause du COVID)

     

    2019/2021 : SUIVI DES MISES EN ŒUVRE DES FORMATIONS PAR LES FORMATEURS

    JUIN 2021 : ATELIER DE CAPITALISATION ET DE DIFFUSION DES ACQUIS

    2021/2022 : DERNIERE PHASE DE CE PROJET PILOTE, AVEC ECRITURE SUITE DU PROJET POUR D’AUTRES ECOLES

    METHODOLOGIE :  DES FORMATIONS PARTICIPATIVES

    But des sessions de formation

    Atteindre ensemble, formateurs et participants, les résultats des formations et répondre aux attentes exprimées et retenues.

    Démarche pédagogique

    L’approche privilégiée dans le cadre de la formation est de  type participatif à travers l’implication et la participation active des bénéficiaires dans toutes les étapes de la formation. Les participants et l’équipe des formateurs  assument la responsabilité collective du processus d’apprentissage.

    Des échanges en brainstorming, exercices individuels et en groupes suivis de mise en commun en plénière, des exposés suivis de débats, des mises en situation, des cas pratiques puisés dans l’expérience pratiques des participants doivent constituer l’éventail des méthodes et outils utilisés pendant la formation.

    Les travaux en plénière et en groupes tenant compte de trois éléments majeurs :

    • l’utilisation optimale en plénière des connaissances et des expériences de chacun-e des participant-e-s ;
    • la transférabilité immédiate des apprentissages par des exercices pratiques et de groupes. C’est pendant les travaux de groupe que les participantes doivent le plus renforcer leurs capacités.
    • Des engagements ou des projets retour sont pris par les participant-e-s pour le réinvestissement des acquis de la formation.

     

     

     

    Note mise en ligne en août 2016 – mise à jour le 03/08/2021

  • PROJET GLOBAL AU SERVICE DE L’EDUCATION – REGION DU SAHEL

    NOTE EVOLUTIVE   : Projet en développement avec les parties prenantes

    PREAMBULES

    1/ Un projet ouvert, participatif, coopératif…

    Chacun  est invité  à apporter sa contribution à son montage –  enrichissement du contenu, communication, promotion… – pour le faire émerger, en respectant l’autonomie, la responsabilité, la dignité et la liberté des individus et communautés visés par le projet.

    UN PROJET REALISE ENSEMBLE

    SAMSUNG CAMERA PICTURESJanvier 2016 : une séance d’animation pour des aménagements de jardins scolaires dans des écoles

    2/ Facilitation / Médiation du projet

    Le projet global est conçu avec un esprit de facilitation/médiation, et de responsabilité sociétale et environnementale, permettant aux parties prenantes de réfléchir ensemble :

    • pourquoi « viser un enseignement primaire universel avec une égalité fille/garçon ?»
    • comment procéder pour y arriver en prenant en considération les valeurs, intérêts et besoins de chacun ?

    Le but est de développer les capacités d’autonomie et de résilience des populations pour être auteurs et acteurs de leur vie avec un regard systémique.

     

    DESCRIPTION DU PROJET AU SAHEL EN COURS

    La Région du Sahel est l’une des 13 régions concernées au Burkina Faso par la politique de décentralisation. Elle est située à l’extrême nord du pays avec une superficie de 36 100 km2 soit 13, 2 % du territoire.

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    Le projet d’ «Appui au Développement Local au Service de l’Education dans la Région du Sahel au Burkina Faso » est planifié comme une phase pilote pour un futur programme de grande envergure dans la province. Le projet est prévu dans la province du SENO en partenariat avec la Direction Provinciale de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation (DPENA) du Séno.

    Carte SénoLa DPENA du Séno, avec pour Chef-lieu Dori, regroupe 9 Circonscriptions d’Education de Base (C.E.B.) réparties dans 6 Communes: Bani 1, Bani 2, Dori 1, Dori 2,  Dori 3, Falagountou, Gorgadji, Seytenga et  Sampelga.

    Le but du projet est de mettre en place des actions pilotes dans 10 écoles sur une période de 5 ans (2020 à 2026). Les écoles visées la première année sont toutes dans la Circonscription d’Education de Base de Dori 3: Djigo à 20 km de Dori, Selbo à 6 km, Djomga à 5 km et Yacouta à 12 km.

    L’évaluation de cette phase pilote permettra de planifier après 2026, une phase 2 avec une expansion au niveau de la circonscription Dori 3 et d’une autre circonscription. Suivant les futurs soutiens financiers, il est envisagé une intervention sur toute la région du Sahel.

    Objectif Global du Projet

    Contribuer à une éducation de base inclusive plus accessible et de meilleure qualité pour les jeunes du Burkina Faso, avec une égalité fille/garçon

    SAMSUNG CAMERA PICTURES

    Photo janvier 2016 : des enfants de l’école de Djibo 

    Objectifs spécifiques

    • Susciter la mobilisation sociale et une plus grande implication des parties prenantes dans le développement de l’éducation de base dans la Région du Sahel.
    • Promouvoir les approches pédagogiques qui améliorent les pratiques des enseignants et les apprentissages des élèves.
    • Améliorer la qualité de l’environnement des apprentissages (santé, hygiène, nutrition, prévention contre le VIH/SIDA et amélioration du cadre de vie en milieu scolaire).
    • Promouvoir à travers les pratiques agroécologiques et appuyer le développement d’Activités Génératrices de revenus (AGR) pour améliorer les revenus des parents, des Associations des Parents des Elèves (APE) et des Mères Educatrices (AME)  pour contribuer à  lever leurs réticences à envoyer les enfants – filles et garçons – à l’école.

    Un projet développé par étapes et démarrant avec deux sous-projets autonomes

    Un avant-projet de 80 pages, avec une vision et une cohérence globales sur les aspects socio-économiques, a été écrit suite à quatre missions exploratoires réalisées en juin et juillet 2014, janvier 2016. et janvier 2017.

    Le projet est prévu d’être mis en place de manière progressive, pour sensibiliser, récolter, confirmer les premiers besoins et attentes des différentes parties prenantes, en commençant avec deux sous-projets autonomes, pérennes et dits nourriciers :

    Sous-projet 1  Formations de formateurs

    • Améliorer les pratiques des enseignants sur des méthodes pédagogiques actives et participatives permettant le développement des enfants sur des principes de relations de confiance, d’estime de soi et des autres
    • Expliquer aux enseignants les enjeux de la réforme curriculaire du système éducatif au Burkina et leur rôle participatif pour contribuer au développement de cette réforme.

    Ce projet a démarré en août 2019. Voir plus d’informations dans la note Sous-projet 1  Formations de formateurs

    Sous-projet 2 sur l’agroécologie

    • Sensibilisation aux pratiques agroécologiques
    • Appui technique sur les pratiques agroécologiques
    • Mise en place de jardins agroécologiques dans les écoles,
    • Réhabilitation ou réalisation de forage d’eau dans les écoles.

    Ils sont dits « nourriciers »

    • Au sens propre du terme, pour nourrir et améliorer les revenus des parents et des mères éducatrices,
    • Au sens figuré, pour améliorer les dialogues inclusifs, renforcer l’autonomie et créer des activités avec des valeurs fortes et endogènes, au niveau individuel et collectif (voir note sur l’éducation et l’empathie).

    EDUCATION ET EMPATHIEProverbe Peulh

    Ces deux premiers sous-projets sont mis en oeuvre avec les partenariats  :

    • Partenaires AIDMR et AVAPAS au Burkina Faso pour le sous-projet 2 sur l’agroécologie au service de l’éducation;
    • ONG de l’Afrique de l’Ouest ASHOKA SAHEL sur les sujets de l’agriculture, l’éducation et l’empathie,
    • Partenaires Français HAMAP Humanitaire et Burkinabè BAOWEND-SOM et des bailleurs français : voir partenaires internationaux

    Plus de précisions sont données sur les deux premiers sous-projets dans la rubrique « Nos projets » du présent site.

    Sous-projet 1  Formations de formateurs

    Sous-projet 2 sur l’agroécologie

     

    Note mise en ligne le 24/12/2014, mise à jour le 13/09/2019

  • SOUS-PROJET 2 : AGROECOLOGIE AU SERVICE DE L’EDUCATION

    Actuellement difficile à mettre en place pour des raisons de sécurité, nous avons décidé d’adapter ce sous-projet dans des écoles à Ouagadougou et réduire à un seul jardin dans une école à Dori. Le principe est ainsi de démarrer avec un projet plus facile à mettre en oeuvre à Ouagadougou et conserver la dynamique souhaitée par les acteurs du Sahel en 2017, en formant un animateur de Dori et en lui donnant les moyens pour créer un jardin pilote.

    Cette adaptation répond aussi aux souhaits d’écoles à Ouagadougou pour développer des jardins (dans des écoles faisant l’objet de formations telles que décrit dans le sous-projet 1 – notamment celle de ZONGO NABITENGA, école innovante sur les sujets de Communication NonViolente).

    LES OBJECTIFS POUR LES 5 ECOLES VISEES SONT LES SUIVANTS :

    • Organiser l’implication et la formation des membres de l’Association des Mères Educatrices, de l’Association des Parents d’Elèves, et du Comité de Gestion des Etablissements scolaires, des enseignants et des élèves eux-mêmes sur la mise en place de jardins scolaires agroécologiques au sein de 5 écoles pilotes (4 à Ouagadougou et 1 à Dori)
    • Créer des jardins agroécologiques au sein des écoles identifiées et les équiper en matériel et intrants nécessaires pour la production de légumes.
    • Sensibiliser et former des animateurs endogènes (ambassadeurs de l’agroécologie) pour assurer le suivi/ accompagnement rapproché des jardins.
    • Susciter et/ou renforcer les cantines scolaires endogènes qui seront améliorées par les légumes provenant des jardins pour en améliorer la qualité nutritionnelle et en assurer la permanence car constituant un facteur de maintien des élèves à l’école.
    • Concilier l’éducation et la production avec le jardin scolaire comme un réel support pédagogique.

     

    PREAMBULE

    D’une durée de 6 ans, le projet global « Région du Sahel – Appui au développement local au service de l’éducation »  commence d’une manière progressive,  avec deux sous projets  sur les thématiques suivantes :

    • SP1 : Sous-projet 1 –  Formations de formateurs sur des pédagogies actives et coopératives.
    • SP2 : Sous-projet 2 –  Agroécologie au service de l’Education.

    Cette structuration phasée procède d’une approche adaptative permettant une segmentation du projet global en sous-ensembles logiques régis par les changements qui interviennent dans l’environnement. Chaque sous-projet est conçu pour être autonome et pérenne dans le temps, il n’en demeure pas moins qu’ils sont congruents pour former des racines au projet global. Non cloisonnés, des itérations se développent entre ces sous-projets.

    Photo Enfants dans école2

    OBJECTIF GLOBAL DU SOUS PROJET 2 – AGROECOLOGIE AU SERVICE DE L’EDUCATION

    « ELABORER PARTICIPATIVEMENT DES JARDINS SCOLAIRES AU SEIN DES ECOLES, EN VUE DE CONTRIBUER A L’AMELIORATION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE DE LEUR CANTINE ENDOGENE, ET ENSEIGNER DES PRATIQUES AGROECOLOGIQUES LIEES A DES PRODUCTIONS MARAICHERES »

    OBJECTIFS SPECIFIQUES

    • Organiser l’implication et la formation des membres de l’Association des Mères Educatrices, de l’Association des Parents d’Elèves, et du Comité de Gestion des Etablissements scolaires, des enseignants et des élèves eux-mêmes sur la mise en place de jardins scolaires agroécologiques au sein de 10 écoles pilotes à DORI.
    • Créer des jardins agroécologiques au sein des écoles identifiées et les équiper en matériel et intrants nécessaires pour la production de légumes.
    • Sensibiliser et former des animateurs endogènes (ambassadeurs de l’agroécologie) pour assurer le suivi/ accompagnement rapproché des jardins.
    • Susciter et/ou renforcer les cantines scolaires endogènes qui seront améliorées par les légumes provenant des jardins pour en améliorer la qualité nutritionnelle et en assurer la permanence car constituant un facteur de maintien des élèves à l’école.
    • Concilier l’éducation et la production avec le jardin scolaire comme un réel support pédagogique.
    PARTENARIATS

    Partenaires locaux

    • AIDMR et AVAPAS (deux associations pionnières de l’agroécologie au Burkina, formées par Pierre Rabhi) et le RBIA (Réseau Burkinabè des Initiatives Agro-écologiques parrainé par ASD-B, regroupant 80 animateurs paysans endogènes) pour la définition participative avec les acteurs locaux du projet, la mise en place des formations et des jardins.
    • Techniciens des Services déconcentrés du Ministère de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire à Dori.

    Partenaires français

    • En cours de désignation : accompagnement au montage du projet et à la collecte des fonds.
    ETUDE DE MILIEU – INTERETS ET ATOUTS POSITIFS DU PROJET

    Une étude de milieu* a eu lieu en janvier 2016 afin de construire ce projet, avec et pour les acteurs des localités visées (Djogo, Yacouta, Djomga et Selbo situées entre 8 et 20 km en périphérie de Dori). Une mission complémentaire de consolidation du projet s’est déroulée en janvier 2017.

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    L’étude de milieu et les consolidations des informations sont essentielles pour ASD-B et ses partenaires AIDMR et AVAPAS, car dans l’éthique de l’agroécologie au sens de Terre & Humanisme, tout projet doit naître des besoins exprimés par les bénéficiaires, avec un esprit de maïeutique socratique, afin d’intégrer les fondements, des racines sur les aspects socio-économiques et culturels, avec des hommes et des femmes, artisan(e)s de leur propre développement.

    Meres_educatrices_et_Parents

    Au niveau humain, l’étude du milieu a mis en évidence des engagements et des fortes potentialités des parents, des enseignants  et des structures associatives (Mères Educatrices, Parents des Elèves, Comités de Gestion des Etablissements Scolaires). Les discussions ont abouti à un consensus commun sur les avantages des jardins scolaires et des formations au triple plan, socio-économique, culturel et pédagogique.

    Il y a eu aussi une adhésion sur le principe de formations de deux ou trois animateurs endogènes, avec la mission à leur tour de démultiplier des formations au niveau des autres sites locaux (principe du donner recevoir rendre).

     

     

     * Cette étude de milieu et la mission de consolidation des informations ont été possibles grâce au financement par des donateurs français suite à un appel à dons. ASD-B remercie ces donateurs permettant d’initier ce projet.

    Note mise en ligne le 03/08/2016 – mise à jour le 25/10/2020